lundi 21 janvier 2013

Méthode : Comprendre ce que vous trouvez

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Lorsque vous commencez votre généalogie vous suivez le processus suivant : collecte de l'information, lecture de l'information, saisie de l'information. Savez-vous qu'il manque une étape essentielle à cette méthodologie ? 




Quelle est cette étape manquante ? Elle se compose de deux parties : l'analyse et la compréhension.

La lecture d'un document généalogique n'est pas suffisante, vous devez analyser et prendre soin de bien comprendre les informations qui sont en votre possession :

     1.Comprendre chaque mot de l'acte ainsi que la période et le lieu.
Cette étape vous permettra de vérifier que vous n'êtes pas en présence d'homonymes et de partir sur une recherche erronée.

     2. Comprendre la situation que révèle le dossier.
Ceci est particulièrement valable pour des documents comme les recensements : que vous apprennent-ils sur la composition familiale et la situation économique à cet instant T ? Y-a-t-il un rapport avec un fait historique ? Si oui, lequel ?

     3. Identifier chaque personne impliquée.
Ne vous contentez pas de relever des noms. Recherchez s'il y a un lien de parenté. S'il n'y en a pas, quelle pouvait être la relation avec votre ancêtre ? En apportant des réponses à ces questions vous pourrez compléter l'histoire familiale (liens familiaux, situation professionnelle, …)


N'attendez pas d'être confronté à une épine généalogique et de devoir reprendre tous vos actes suivant ces trois points. 
Rappelez-vous que pour être un généalogiste perspicace vous devez garder votre âme d'enfant : remettez sans cesse en question les informations que vous avez. Demandez-vous en permanence Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? 

Appliquez cette étape supplémentaire dès le début de vos recherches. Notez et documentez vos remarques et découvertes dans un journal de recherches

Vous progresserez plus facilement et enrichirez votre histoire familiale.

4 commentaires :

Je suis tout à fait d'accord avec cette approche. Il m'arrive aujourd'hui, en relisant des actes ou en effectuant de nouvelles recherches, de découvrir des éléments qui m'avaient échappé à la première lecture.
J'ajoute que je m'interroge encore sur la forme à donner à mon journal de recherches. Je n'ai pas encore trouvé la solution idéale. Bon sujet de réflexion pour un prochain "papier".

Bonjour Dominique,

C'est en forgeant que l'on devient forgeron. C'est d'une banalité triste au possible mais tellement vraie, surtout lorsqu'on débute en généalogie.
Il ne faut point se précipiter, nous ne le répèterons jamais assez.

Le journal de recherches, élément indispensable, est aussi le plus pénible, car il est difficile de trouver la forme qui nous convienne. Testez, essayez, regardez ce que font les autres, copiez au besoin et adaptez pour faire de ce journal le vôtre.

J'attends de lire avec impatience votre billet sur le sujet ;-)

Tout cela est parfaitement vrai.

Le relevé le plus exhaustif possible de tous les témoins de l'acte permet parfois de démêler l'écheveau généalogique ...

Au pire, il permet de mieux se faire une idée des relations sociales de nos ancêtres, ce qui n'est pas si mal ;o)

Oh comme c'est vrai !
Cette démarche apporte tellement d'indices pour la connaissance de la vie quotidienne de nos ancêtres, la répartition sur un territoire donné,... C'est dommage que bien souvent on n'est pas cette perspective au tout début de nos recherches, tellement nous sommes pressés de retrouver un maximum d'ancêtres ... ça éviterait bien des retours en arrière ;-)
Quand au journal de recherches il évolue lui aussi en même temps que nous avançons dans notre généalogie. C'est ce qui est passionnant dans cette activité et la rend si vivante.

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